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Membres fondateurs
Guilbert Laure

Laure Guilbert a étudié l’histoire et la littérature à Lille, Paris et Florence. Son doctorat a été publié en 2000 : Danser avec le IIIe Reich. Les danseurs modernes et le nazisme (Bruxelles, Éditions Complexe ; André Versaille Éditeur, 2011, réédition augmentée, e-book). Tout en enseignant l’histoire de la danse et du théâtre aux universités de Metz, Versailles, Paris III – la Sorbonne Nouvelle, Lille 3 et Francfort-sur-l’Oder, elle a réalisé plusieurs missions de recherche pour la Cité de la musique et le Centre national de la danse. De 2002 à 2018, elle a été responsable des Publications de la danse au sein de la Direction de la dramaturgie de l’Opéra national de Paris. Parallèlement, elle a s’est engagée dans des projets collectifs avec la création l’Association des Chercheurs en Danse – qu’elle a cofondée et présidée de 2007 à 2014 – et le lancement de la revue Recherches en danse, auquel elle a contribué entre 2010 et 2017. Entre 2014 et 2017, elle a siégé en tant que « personnalité qualifiée » au sein du Conseil d’administration du Centre national de la danse. Elle a également poursuivi ses recherches en histoire, se consacrant à un projet sur l’exil des milieux chorégraphiques germanophones sous le régime nazi. Celui-ci l’a notamment amenée à séjourner entre 2015 et 2017 comme chercheur invité « Marie Curie » à l’Université Européenne Viadrina, à Francfort-sur-l’Oder, ainsi qu’au Centre Marc Bloch de Berlin. Elle a repris en 2019 un parcours de chercheuse indépendante. Elle a été depuis accueillie à The Center for Ballet and the Arts de l’Université de New York et au United States Holocaust Memorial Museum à Washington.

 

 

 

Guisgand Philippe

Philippe Guisgand est professeur en danse à l’université de Lille. Il est chercheur au Centre d’Étude des Arts Contemporains de Lille (UDL3/CEAC). Directeur du département Arts de l’université Lille 3, il est également membre fondateur de l’association des Chercheurs en Danse.

Harbonnier-Topin Nicole

Nicole Harbonnier-Topin, est professeur en « étude du mouvement » à l’université du Québec à Montréal depuis 2004. Elle a été interprète en danse, directrice artistique de la compagnie La Marelle et formatrice de professeurs de danse, spécialiste en Analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD), en France, entre 1980 et 2004. Après une maitrise portant sur L’étirement du danseur, entre idéal et efficacité (Université Paris 8, 2000), elle obtient un Doctorat en Formation des adultes (Conservatoire National des Arts et Métiers, 2009) avec une thèse qui regarde l’enseignement de la danse à partir du champ de l’Analyse d’activité. Bénéficiaire depuis juin 2013 d’une subvention du programme « Développement Savoir » du Conseil de Recherche en Sciences Humaines du Canada, elle étudie l’activité d’observation-analyse chez des experts formés dans deux approches différentes, l’analyse du mouvement selon Laban (LMA) et l’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD). Cette recherche s’appuie sur l’épistémologie de l’Analyse d’activité (Jean-Marie Barbier) et utilise la méthodologie psycho-phénoménologique proposée par Pierre Vermersch.

Nordera Marina

Marina Nordera est danseuse, historienne de la danse et, depuis 2002, professeure et membre du Centre Transdisciplinaire d’Épistémologie de la Littérature et des Arts vivants (CTEL EA 6307) à l’université de Nice Sophia Antipolis (UNS). Au sein de l’UNS elle est actuellement responsable de la Section danse du Département des arts, du parcours Etudes en danse du Master Théories et pratiques des arts vivants. En outre elle coordonne les séminaires destinés à l’équipe des doctorants et enseignants-chercheurs en danse du CTEL. Parallèlement à une carrière artistique comme interprète en danse ancienne dans les compagnies Il Ballarino et Ris et Danceries, elle obtiens en 1990 une maitrise en Arts du spectacle à l’Université de Venise et en 2001 un doctorat en Histoire et Civilisation à l’Institut Universitaire Européen (IUE) de Florence, où elle a été aussi assistante de recherche pour des projets sur l’identité culturelle européenne. Sa thèse, sous la direction de Luisa Passerini, porte sur danse et genre à l’époque moderne (15ème-17ème siècle). En 2001, avec un groupe de chercheurs italiens elle fonde AIRDanza, association italienne pour la recherche en danse, dont elle a été la première présidente. Elle est membre fondateur de l’aCD.
Ses recherches et son enseignement portent sur l’histoire du corps et de la danse en Europe, en particulier à l’époque moderne et sur les méthodologies transdisciplinaires de la recherche en arts vivants. En particulier elle s’intéresse aux articulations entre les savoirs techniques, artistiques et théoriques et à la transmission et circulation de ces savoirs dans la société, entre les disciplines et entre les cultures. Elle explore les questions de l’archive et de la mémoire dans les arts du geste. Actuellement elle mène une étude sur les danseuses au 17ème siècle en Europe, s’intéressant aux aspects artistiques et socio-culturels de leurs carrières, en croisant les outils de l’histoire culturelle, des études de genre et des études en danse.  L’ensemble de son activité de recherche est imprégné par son expérience artistique.
Elle a communiqué et publié les résultats de ses recherches en français, italien, anglais, espagnol. Elle a dirigé avec Susanne Franco Dance Discourses. Keywords for Methodologies in Dance Research (Routledge, 2007) et Ricordanze. Memoria in movimento e coreografie della storia (UTET Università, 2010), avec Roxane Martin, Les Arts de la scène à l’épreuve de l’histoire (Honoré Champion, 2011) et avec Hélène Marquié, Perspectives genrées sur les femmes dans l’histoire de la danse, « Recherches en danse », n.3, 2015.

Vellet Joëlle | Présidente

Joëlle Vellet est maîtresse de conférences en danse et membre du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants (EA6307) de l’Université de Nice-Sophia Antipolis (UNS), docteure en Esthétique, Sciences et Technologie des Arts de l’Université de Paris 8. Les expériences de danseuse, de chorégraphe et de pédagogue sont importantes dans son parcours et dans la façon de poser les questions de la recherche. Ses recherches se situent au croisement de l’esthétique et de l’anthropologie de la danse (une anthropologie poïétique), étudiant la danse en fabrication à partir de l’analyse des situations de transmission, utilisant aussi les outils de l’analyse de l’activité. Les processus en jeu en amont de l’œuvre, les pratiques et les enjeux du travail artistique sont au cœur de ses questionnements d’enseignante et de chercheuse. Sa thèse l’a conduite à affiner la compréhension du tissage des gestes et des discours en situation dans la transmission de la danse. Elle étudie actuellement la danse dans la relation à la tradition et l’activité fine des différents passeurs. Elle a enseigné plusieurs années à l’université BP de Clermont-Ferrand, alors membre du Laboratoire d’Anthropologie des Pratiques Corporelles, elle a co-créé et co-dirigé le master professionnel en anthropologie de la danse. Elle dirigeait le secteur danse du Service Université Culture. Au sein de l’Université de Nice Sophia Antipolis, elle a été directrice de la section danse du département des Arts et responsable de la licence. Elle a créé le parcours professionnel « Métiers de la transmission et de l’intervention en danse » du master 2 Théories et pratiques des arts vivants. Elle est actuellement directrice du département des Arts. Membre fondateur de l’aCD.

 

 

Bureau
Maurmayr Bianca | Trésorière

Après une thèse soutenue à l’université Côte d’Azur, sous la direction de Marina Nordera, Bianca Maurmayr intègre l'Université de Lille, Département Arts/Danse, en tant qu'ATER. Elle est actuellement Maîtresse de Conférences à Lille. Ses domaines principaux de recherche concernent l’histoire de la danse et du corps à l’époque moderne, les transferts culturels et l’articulation entre théorie et pratique des arts. Elle fait partie d’AIRDanza, de l’aCD et a été membre de Pratiques de thèse en danse (CN D) entre 2014 et 2016.

Sanchez Carolane | Secrétaire

Carolane Sanchez est Maîtresse de conférences au sein de l’Université Bourgogne Franche-Comté depuis 2021, auteure d'une thèse intitulée « Ce qui fait flamenco : palimpseste d'une recherche-création avec Juan Carlos Lérida » (2019). Elle interroge dans ses travaux les enjeux de mémoire, identité, transmission et création qui corroborent les écritures contemporaines de la scène flamenco, et elle mène des projets de recherche pour penser collectivement les fondamentaux épistémologiques de la recherche-création et de l’ethnoscénologie.  

Elle est actuellement en formation d’éducation somatique par le mouvement – approche Body-mind Centering, et elle occupe la charge de secrétaire au sein du Bureau de l’association des Chercheurs en Danse

​Elle mène de façon entremêlée à son statut d’enseignante-chercheuse son activité de chorégraphe, pédagogue, artiste-chercheuse.  

Plus d’informations sur : https://www.carolane-sanchez.com/ 

Vellet Joëlle | Présidente

Joëlle Vellet est maîtresse de conférences en danse et membre du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants (EA6307) de l’Université de Nice-Sophia Antipolis (UNS), docteure en Esthétique, Sciences et Technologie des Arts de l’Université de Paris 8. Les expériences de danseuse, de chorégraphe et de pédagogue sont importantes dans son parcours et dans la façon de poser les questions de la recherche. Ses recherches se situent au croisement de l’esthétique et de l’anthropologie de la danse (une anthropologie poïétique), étudiant la danse en fabrication à partir de l’analyse des situations de transmission, utilisant aussi les outils de l’analyse de l’activité. Les processus en jeu en amont de l’œuvre, les pratiques et les enjeux du travail artistique sont au cœur de ses questionnements d’enseignante et de chercheuse. Sa thèse l’a conduite à affiner la compréhension du tissage des gestes et des discours en situation dans la transmission de la danse. Elle étudie actuellement la danse dans la relation à la tradition et l’activité fine des différents passeurs. Elle a enseigné plusieurs années à l’université BP de Clermont-Ferrand, alors membre du Laboratoire d’Anthropologie des Pratiques Corporelles, elle a co-créé et co-dirigé le master professionnel en anthropologie de la danse. Elle dirigeait le secteur danse du Service Université Culture. Au sein de l’Université de Nice Sophia Antipolis, elle a été directrice de la section danse du département des Arts et responsable de la licence. Elle a créé le parcours professionnel « Métiers de la transmission et de l’intervention en danse » du master 2 Théories et pratiques des arts vivants. Elle est actuellement directrice du département des Arts. Membre fondateur de l’aCD.

 

 

Conseil d'administration
Burighel Giuseppe

Docteur en Esthétique, sciences et technologies des arts et Dottore in Arti visive, performative e mediali, Giuseppe Burighel a soutenu en 2018 une thèse en cotutelle entre les universités Paris 8 et Alma Mater Studiorum de Bologne, intitulée « Pratiques et formes des discours dans l’art chorégraphique contemporain ». Avant, il a été, pendant plusieurs années, comédien au théâtre (diplôme d’art dramatique à la Scuola di Teatro di Bologna A. Galante Garrone) ayant une formation de danseur (danse classique, moderne et contemporaine). Et il a travaillé dans la médiation culturelle auprès de l’E.T.I. (ex Ente Teatrale Italiano à Rome). Aujourd’hui, il mène une activité d’enseignant et de chercheur associé au sein du laboratoire Scènes du monde (EA 1573, Université Paris 8). Ses recherches portent notamment sur les formes et les pratiques théâtrales et chorégraphiques aux 20e et 21e siècles, suivant une approche à la fois historique, esthético-dramaturgique et sociologique. 

Fontaine Geisha

Geisha Fontaine est chorégraphe, chercheuse en danse et danseuse. Docteur en philosophie de l’art à l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne, elle est notamment l’auteur du livre Les danses du temps (Centre national de la danse, 2004), traduit en espagnol en 2012 (Centro cultural de la cooperación). Conseillère scientifique de l’exposition « La danse contemporaine en questions », produite par le CND et l’Institut Français, elle en a rédigé le manuel pédagogique et le catalogue (2015). Elle contribue également à différents ouvrages et revues, notamment aux Éditions du CNRS. Invitée à intervenir dans des universités et centre d’arts (Tokyo, Buenos Aires, Santiago, Sao Paolo, Fortaleza, etc.), elle enseigne régulièrement à l’Université Bordeaux-Montaigne et participe à plusieurs programmes de recherche (Universités Paris V, Valenciennes et CNRS).  Inscrites dans le champ de la philosophie de l’art, ses recherches portent essentiellement sur les temporalités de la danse et se concentrent aujourd’hui sur les notions de contemporanéité et de postmodernité.

Depuis 1998, en collaboration avec Pierre Cottreau, elle conçoit les créations chorégraphiques de la compagnie Mille Plateaux Associés. Ces deux artistes ont également mis en place le laboratoire européen Gazing and Dancing, réunissant des artistes et des chercheurs français, croates, hongrois et serbes.

Geisha Fontaine s’implique volontiers dans la mise en relation d’univers contrastés.

Givors Martin
Locatelli Axelle
Maurmayr Bianca | Trésorière

Après une thèse soutenue à l’université Côte d’Azur, sous la direction de Marina Nordera, Bianca Maurmayr intègre l'Université de Lille, Département Arts/Danse, en tant qu'ATER. Elle est actuellement Maîtresse de Conférences à Lille. Ses domaines principaux de recherche concernent l’histoire de la danse et du corps à l’époque moderne, les transferts culturels et l’articulation entre théorie et pratique des arts. Elle fait partie d’AIRDanza, de l’aCD et a été membre de Pratiques de thèse en danse (CN D) entre 2014 et 2016.

Motais-Louvel Guylène
Paillet Camille
Sanchez Carolane | Secrétaire

Carolane Sanchez est Maîtresse de conférences au sein de l’Université Bourgogne Franche-Comté depuis 2021, auteure d'une thèse intitulée « Ce qui fait flamenco : palimpseste d'une recherche-création avec Juan Carlos Lérida » (2019). Elle interroge dans ses travaux les enjeux de mémoire, identité, transmission et création qui corroborent les écritures contemporaines de la scène flamenco, et elle mène des projets de recherche pour penser collectivement les fondamentaux épistémologiques de la recherche-création et de l’ethnoscénologie.  

Elle est actuellement en formation d’éducation somatique par le mouvement – approche Body-mind Centering, et elle occupe la charge de secrétaire au sein du Bureau de l’association des Chercheurs en Danse

​Elle mène de façon entremêlée à son statut d’enseignante-chercheuse son activité de chorégraphe, pédagogue, artiste-chercheuse.  

Plus d’informations sur : https://www.carolane-sanchez.com/ 

Sorin Claude

Artiste chorégraphique depuis 1987, Claude Sorin collabore depuis plus de vingt ans avec de nombreux chorégraphes et travaille au sein de différentes compagnies selon des approches variées : interprétation, chorégraphie, composition et improvisation, assistanat à la chorégraphie et la mise en scène, pédagogie, conférences… Elle enseigne l’histoire de la danse au CRR de Paris et dans le cadre de la formation au Diplôme d’État de professeur de danse. Depuis 2004, elle développe une recherche sur la parole des danseurs dans les archives radiophoniques, travaille actuellement à sa publication, et réalise des studios d’écoute , « Les voix de la danse », diffusés dans des structures culturelles en France et à l’étranger.

SORIN Claude © 2018 Sylvie Grima
Vellet Joëlle | Présidente

Joëlle Vellet est maîtresse de conférences en danse et membre du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants (EA6307) de l’Université de Nice-Sophia Antipolis (UNS), docteure en Esthétique, Sciences et Technologie des Arts de l’Université de Paris 8. Les expériences de danseuse, de chorégraphe et de pédagogue sont importantes dans son parcours et dans la façon de poser les questions de la recherche. Ses recherches se situent au croisement de l’esthétique et de l’anthropologie de la danse (une anthropologie poïétique), étudiant la danse en fabrication à partir de l’analyse des situations de transmission, utilisant aussi les outils de l’analyse de l’activité. Les processus en jeu en amont de l’œuvre, les pratiques et les enjeux du travail artistique sont au cœur de ses questionnements d’enseignante et de chercheuse. Sa thèse l’a conduite à affiner la compréhension du tissage des gestes et des discours en situation dans la transmission de la danse. Elle étudie actuellement la danse dans la relation à la tradition et l’activité fine des différents passeurs. Elle a enseigné plusieurs années à l’université BP de Clermont-Ferrand, alors membre du Laboratoire d’Anthropologie des Pratiques Corporelles, elle a co-créé et co-dirigé le master professionnel en anthropologie de la danse. Elle dirigeait le secteur danse du Service Université Culture. Au sein de l’Université de Nice Sophia Antipolis, elle a été directrice de la section danse du département des Arts et responsable de la licence. Elle a créé le parcours professionnel « Métiers de la transmission et de l’intervention en danse » du master 2 Théories et pratiques des arts vivants. Elle est actuellement directrice du département des Arts. Membre fondateur de l’aCD.

 

 

Conseil scientifique
Després Aurore

Aurore Després est maître de conférences en esthétique des arts et de la danse à l’université de Franche-Comté- Laboratoire ELLIADD (EA 4661). En lien avec sa pratique de danseuse et de chorégraphe, ses recherches portent sur les logiques de la perception et du geste, du temps et de l’archive, dans le champ de l’art chorégraphique contemporain et des nouvelles esthétiques de la danse à la croisée des arts plastiques et de l'art performance. Elle est responsable du Diplôme Universitaire Art, danse et performance, formation-recherche pour professionnels créée en 2011 et du fonds d’archives audiovisuelles en ligne FANA Danse contemporaine qui publie actuellement les fonds audiovisuels de Dominique Bagouet-Carnets Bagouet, d’Ingeborg Liptay et prochainement d’Olivia Grandville et de Mark Tompkins. Parmi ses publications : « Performances américaines des années 60-70. Les enjeux d’une autre relation à la gravité », Revue LIGEIA, n°121-124, « Corps et performance », 2013 et l’ouvrage collectif sous sa direction Gestes en Éclats. Art, danse, performance à paraître fin 2015 aux Presses du Réel.

Voir DU Art, danse et performance
Voir FANA danse contemporaine

Fontaine Geisha

Geisha Fontaine est chorégraphe, chercheuse en danse et danseuse. Docteur en philosophie de l’art à l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne, elle est notamment l’auteur du livre Les danses du temps (Centre national de la danse, 2004), traduit en espagnol en 2012 (Centro cultural de la cooperación). Conseillère scientifique de l’exposition « La danse contemporaine en questions », produite par le CND et l’Institut Français, elle en a rédigé le manuel pédagogique et le catalogue (2015). Elle contribue également à différents ouvrages et revues, notamment aux Éditions du CNRS. Invitée à intervenir dans des universités et centre d’arts (Tokyo, Buenos Aires, Santiago, Sao Paolo, Fortaleza, etc.), elle enseigne régulièrement à l’Université Bordeaux-Montaigne et participe à plusieurs programmes de recherche (Universités Paris V, Valenciennes et CNRS).  Inscrites dans le champ de la philosophie de l’art, ses recherches portent essentiellement sur les temporalités de la danse et se concentrent aujourd’hui sur les notions de contemporanéité et de postmodernité.

Depuis 1998, en collaboration avec Pierre Cottreau, elle conçoit les créations chorégraphiques de la compagnie Mille Plateaux Associés. Ces deux artistes ont également mis en place le laboratoire européen Gazing and Dancing, réunissant des artistes et des chercheurs français, croates, hongrois et serbes.

Geisha Fontaine s’implique volontiers dans la mise en relation d’univers contrastés.

Guilbert Laure

Laure Guilbert a étudié l’histoire et la littérature à Lille, Paris et Florence. Son doctorat a été publié en 2000 : Danser avec le IIIe Reich. Les danseurs modernes et le nazisme (Bruxelles, Éditions Complexe ; André Versaille Éditeur, 2011, réédition augmentée, e-book). Tout en enseignant l’histoire de la danse et du théâtre aux universités de Metz, Versailles, Paris III – la Sorbonne Nouvelle, Lille 3 et Francfort-sur-l’Oder, elle a réalisé plusieurs missions de recherche pour la Cité de la musique et le Centre national de la danse. De 2002 à 2018, elle a été responsable des Publications de la danse au sein de la Direction de la dramaturgie de l’Opéra national de Paris. Parallèlement, elle a s’est engagée dans des projets collectifs avec la création l’Association des Chercheurs en Danse – qu’elle a cofondée et présidée de 2007 à 2014 – et le lancement de la revue Recherches en danse, auquel elle a contribué entre 2010 et 2017. Entre 2014 et 2017, elle a siégé en tant que « personnalité qualifiée » au sein du Conseil d’administration du Centre national de la danse. Elle a également poursuivi ses recherches en histoire, se consacrant à un projet sur l’exil des milieux chorégraphiques germanophones sous le régime nazi. Celui-ci l’a notamment amenée à séjourner entre 2015 et 2017 comme chercheur invité « Marie Curie » à l’Université Européenne Viadrina, à Francfort-sur-l’Oder, ainsi qu’au Centre Marc Bloch de Berlin. Elle a repris en 2019 un parcours de chercheuse indépendante. Elle a été depuis accueillie à The Center for Ballet and the Arts de l’Université de New York et au United States Holocaust Memorial Museum à Washington.

 

 

 

Maurmayr Bianca | Trésorière

Après une thèse soutenue à l’université Côte d’Azur, sous la direction de Marina Nordera, Bianca Maurmayr intègre l'Université de Lille, Département Arts/Danse, en tant qu'ATER. Elle est actuellement Maîtresse de Conférences à Lille. Ses domaines principaux de recherche concernent l’histoire de la danse et du corps à l’époque moderne, les transferts culturels et l’articulation entre théorie et pratique des arts. Elle fait partie d’AIRDanza, de l’aCD et a été membre de Pratiques de thèse en danse (CN D) entre 2014 et 2016.

Vellet Joëlle | Présidente

Joëlle Vellet est maîtresse de conférences en danse et membre du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants (EA6307) de l’Université de Nice-Sophia Antipolis (UNS), docteure en Esthétique, Sciences et Technologie des Arts de l’Université de Paris 8. Les expériences de danseuse, de chorégraphe et de pédagogue sont importantes dans son parcours et dans la façon de poser les questions de la recherche. Ses recherches se situent au croisement de l’esthétique et de l’anthropologie de la danse (une anthropologie poïétique), étudiant la danse en fabrication à partir de l’analyse des situations de transmission, utilisant aussi les outils de l’analyse de l’activité. Les processus en jeu en amont de l’œuvre, les pratiques et les enjeux du travail artistique sont au cœur de ses questionnements d’enseignante et de chercheuse. Sa thèse l’a conduite à affiner la compréhension du tissage des gestes et des discours en situation dans la transmission de la danse. Elle étudie actuellement la danse dans la relation à la tradition et l’activité fine des différents passeurs. Elle a enseigné plusieurs années à l’université BP de Clermont-Ferrand, alors membre du Laboratoire d’Anthropologie des Pratiques Corporelles, elle a co-créé et co-dirigé le master professionnel en anthropologie de la danse. Elle dirigeait le secteur danse du Service Université Culture. Au sein de l’Université de Nice Sophia Antipolis, elle a été directrice de la section danse du département des Arts et responsable de la licence. Elle a créé le parcours professionnel « Métiers de la transmission et de l’intervention en danse » du master 2 Théories et pratiques des arts vivants. Elle est actuellement directrice du département des Arts. Membre fondateur de l’aCD.

 

 

Coordination et communication
Briant Sarah

 

Diplômée de l’Institut d’Études Politiques d’Aix en Provence, Sarah Briant est titulaire d’un Master en Affaires Internationales. Elle a entamé une thèse de Doctorat en danse à l’Université Côte d’Azur, sous la direction de Mahalia Lassibille et de Marina Nordera. Sa recherche consiste en une ethnographie des mondes de la « danse contemporaine » dans la région de Dakar analysés à travers l’angle des dimensions politiques qui sous-tendent les processus de créations chorégraphiques. Ce travail, qui se nourrit des méthodes de l’anthropologie et de la recherche en danse, vise à allier théorie et pratique dans la conduite de terrains de recherche dans la région de Dakar. Par ailleurs, elle occupe aujourd’hui le poste de coordinatrice au sein de l’aCD.