Newsletter aCD juin 2022

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L’association des Chercheurs en Danse, l’équipe de recherche Passages Arts & Littératures (XX-XXI) de l’Université Lyon 2 et la plateforme internationale numérique Numéridanse basée à la Maison de la danse de Lyon, ont le plaisir de vous annoncer la journée d'étude  
 

Danser l'eau. Pratiques et imaginaires du geste en milieux aquatiques.

 

le vendredi 1er juillet à la Maison Internationale des Langues et des Cultures (MILC) - Lyon
 

Comment écoutons-nous, observons-nous, éprouvons-nous intimement l’élément liquide dans notre quotidien, dans notre façon d’habiter un lieu, une ville ? 
Par le biais de conférences et de projections de vidéodanses consacrées à la relation entre la danse et l'eau, cette journée invite à s'immerger dans cette expérience sensible et chorégraphique de l'élément liquide.  

 


Depuis le 19e siècle, les sociétés s’industrialisant se sont tournées vers une exploitation essentiellement énergétique de l’H2O. Pour mieux irriguer nos champs et nous nourrir, nous avons transformé les paysages, asséché les marais, modifié le cours des fleuves, fragilisant ainsi l’équilibre de nombreux écosystèmes. Face à l’augmentation des disparités d’accès à l’eau entre les pays et populations, celle-ci est aujourd’hui au cœur de stratégies géopolitiques et économiques. En regard des crises que nous traversons, l’un des enjeux du 21e siècle ne serait-il pas d’interroger les politiques du sensible que nous entretenons à l’égard de l’eau dans notre quotidien, dans notre façon d’habiter un lieu, une ville ? Comment écoutons-nous, observons et éprouvons intimement l’élément liquide ?  
En résonnance avec la première édition du festival « Entre Rhône et Saône » qui se tient à Lyon du 1er au 3 juillet et se propose d’interroger le rapport écologique, économique, social de la ville de Lyon avec les deux fleuves qui la traversent, cette journée d’étude porte sur la relation de la danse à l’eau. Le corps humain étant lui-même constitué essentiellement d'eau, comment peut-on expérimenter une perception intéroceptive et extéroceptive du liquide ? De quelles façons, les corps « ressuscitent [-ils] (…) à un niveau supérieur, la loi des mouvements liquides ? » (Schwenk 2005 : 26)
 
Dans les ballets du 16e au 19e siècle, l’eau était principalement présente par les génies qui la peuplent :  ondines, naïades, nymphes (Le palais de Flore de Pierre Beauchamp en 1689, Ondine ou La Naïade de Jules Perrot en 1843). A partir de l’époque dite des modernités en danse, au début du 20e siècle, les rapports qu’entretiennent les danseurs et danseuses avec l’élément liquide se diversifient. Isadora Duncan parle de l’eau, et plus précisément de la mer, comme la source de son art et de sa vie. Au début du 20e siècle, la mer sert ainsi de modèle rythmique (Isadora Duncan), harmonique (Loïe Fuller) ou communautaire (Albrecht Knust). L’eau devient un thème et un élément à explorer en mouvement (Water Study de Doris Humphrey), mais également un espace de mise en scène (Footlight Parade de Busby Berkeley) et de jeu (Singin’ in the Rain de Stanley Donen et Gene Kelly). A partir des années 1960, la danse contemporaine pose la question des « états de corps liquides » et expérimente la palette du fluide, de l’informel. « Comment le corps se déforme-t-il par son état liquide » s’interroge Odile Duboc durant la création de Rien ne laisse présager de l’état de l’eau (2005), mettant à l’épreuve le corps du danseur en situation d’absence de gravité, explorant un autre rapport à la dynamique des flux. Dès lors, certains chorégraphes invitent l’eau sur le plateau : on pense par exemple au travail mené par Pina Baush qui, entre autres dans Vollmond (2006), joue sur les chevelures lâchées et ondulantes au contact de l’eau. D’autres convoquent le milieu aquatique comme lieu de création et de représentation (Daniel Larrieu pour Waterproof, 1986). De nos jours enfin, la danse sur site expérimente des relations non-hiérarchiques et écocentrées avec l’environnement, dont les milieux aquatiques.  
 
Cette journée se décline en deux sessions : la première est plutôt axée sur les pratiques somatiques et les territoires, la seconde sur des démarches artistiques et chorégraphiques. La relation du geste à l’eau y est envisagée à la fois par des artistes danseurs et des chercheurs issus de différents champs disciplinaires. 

Télécharger le programme de la journée d'études
 

Rappel : AG le 23 juin !

 
Nous vous rappelons que l'Assemblée Générale de l'association se tiendra jeudi prochain, 23 juin à 18h00 à la Cité Internationale (Paris), exceptionnellement en modalité hybride. Nous espérons votre présence, cependant les informations de connexion vous seront envoyées avant l'AG.

Si vous ne pouvez pas être présent·e·s (physiquement ou en visio), vous êtes invité·e·s à remplir le pouvoir dans le lien ci-dessous et à le renvoyer à coordination.acd@gmail.com avant le 22 juin.

 
Pouvoir

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Nous vous rappelons que vous devez être à jour de cotisation pour voter à l'Assemblée Générale.

Vous pouvez, dès à présent, aller sur la page "Adhérer" de notre site et régler votre cotisation en ligne, plateforme HelloAsso. Vous pouvez également suivre le lien ci-dessous.

Pour rappel des cotisations :

Étudiant, chômeur : 15 €
Membre individuel : 30 €
Institution/Association : 100 € minimum
Membre donateur : 40 € minimum

Au plaisir de vous retrouver bientôt !
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