Appel à communication : Atelier de la danse n°8 : Traversées : carrières, genre, circulations

date limite: 
dates:  -
lieu:  Cannes, Espace Mimont et Palais des Festivals et des Congrès

 

Cannes

Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants (CTEL EA6307)

en partenariat avec :

Unité de Recherche Migrations et Sociétés (URMIS UMR CNRS 8345-IRD 205)

UFR Lettres, Arts et Sciences Humaines, Département des Arts, Section Danse

Université Nice Sophia Antipolis (UNS), membre de Université Côte d’Azur

Centre national de la danse

Festival de danse de Cannes

association des Chercheurs en Danse

Coordination scientifique :  Sarah ANDRIEU et Marina NORDERA

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Initiés en 2003, Les Ateliers de la Danse sont organisés par les enseignant-e-s chercheur-e-s en danse du Centre Transdisciplinaire d’Epistémologie de la Littérature et des Arts Vivants (CTEL-Université Nice Sophia Antipolis, membre de Université Côte d’Azur) en partenariat avec le Festival de danse de Cannes. Cette manifestation, ouverte à la pluralité des regards et des postures, constitue un lieu d’expérimentation et d’échanges dans la recherche en arts vivants.

Cette huitième édition des Ateliers de la Danse propose de questionner le large spectre des modalités de construction des carrières artistiques dans le secteur chorégraphique à l’aune des processus circulatoires et des dynamiques de genre. Cette thématique, au croisement de plusieurs dimensions, est envisagée dans une perspective fondamentalement interdisciplinaire afin de faire dialoguer des corpus, des méthodes et des traditions scientifiques hétérogènes. Une telle approche permettra, nous l’espérons, d’échapper à une vision anhistorique et ethnocentrique des dynamiques de professionnalisation artistique mais aussi de susciter des axes de réflexion comparatifs, des décentrements et des regards inattendus. En effet, si l’étude de la construction des carrières artistiques, celle des circulations (d’artistes, de techniques et de savoirs, d’œuvres, d’imaginaires…) ou encore celle des dynamiques de constructions différentielles des carrières selon les sexes sont, prises isolément, déjà documentées sous l’angle d’approches disciplinaires spécifiques ou transversales, rares sont les études ayant articulé systématiquement ces trois dimensions. Pourtant, que l’on prenne le cas des constructions de carrières chorégraphiques en Europe au XVIIIe siècle ou celui des dynamiques de professionnalisation des danseuses et danseurs ouest-africain-e-s aujourd’hui, la question des circulations est centrale tout en étant vécue, pensée, imaginée, permise différemment selon l’appartenance socioculturelle et/ou de genre. 

 

Des circulations hétérogènes, des professionnel-le-s singulier-e-s

La question des circulations, au cœur de ce colloque, ne sera pas limitée aux axes Nord-Sud, Sud-Nord ou Centre-Périphérie. Dans la lignée des décentrements proposés par les études postcoloniales, il nous semble important de porter attention aux circulations Sud-Sud, Périphérie-Périphérie mais aussi aux mobilités qui se réalisent à l’échelle régionale ou nationale et aux communautés artistiques « trans-locales » (Appadurai ; Sieveking) qui naissent de ces circulations. En effet, ces dynamiques circulatoires s’assortissent de la création de nouveaux territoires artistiques, de ré-ancrage, de re-territorialisation et au final d’une production renouvelée du local (Olivier) et du patrimoine culturel (Capone ; Rinaudo) qu’il est important de prendre en compte. Nous souhaiterions également être sensibles aux circulations contraintes obligeant les artistes à quitter des lieux où ils ne peuvent s’accomplir professionnellement, ou plus largement des espaces qui ne leur permettent pas d’exister en qualité d’« auteur de leur existence » (Agier), et ceci en relation aux dynamiques de genre. A contrario, dans une actualité troublée où des murs réels ou symboliques s’érigent à différents endroits du globe, il nous semble nécessaire de s’intéresser aux mobilités artistiques empêchées dans un monde où les capitaux et les marchandises se déplacent bien plus aisément que les individus. Si l’actualité de ces phénomènes nous préoccupe tout particulièrement, nous n’oublions pas que dans d’autres périodes de l’histoire européenne et mondiale – troublées par les conflits, les totalitarismes, la domination coloniale, les discriminations de genre – les artistes chorégraphiques ont dû se confronter à la migration et à l’exil (Elswit, Guilbert). Les questionnements transhistoriques autour des circulations rêvées ou idéalisées, mais aussi sur les difficultés de celles et ceux qui, faute de mobilité, ne peuvent se réaliser professionnellement, pourront ici être abordées.

À l’étude de ces dynamiques circulatoires hétérogènes, nous souhaiterions associer une réflexion sur les dynamiques de genre et sur la manière dont elles affectent ces mobilités. Comment « l’aventure », cette expérience permettant à l’individu « d’advenir et de s’aguerrir » (Bredeloup), et son versant professionnel et artistique, « la tournée », est-elle traversées par des tensions de genre ? En quoi les « savoir circuler » (Tarrius) sont-ils différenciés selon les sexes ? Comment ces mobilités sont-elles pensées, vécues, valorisées différemment et quelles places tiennent-elles dans la construction des identités professionnelles des danseuses et des danseurs (Marquié et Nordera)? Autrement dit, comment le genre influe-t-il sur la perception et la représentation de l’expérience circulatoire et sur la manière d’appréhender l’Autre ? Ces réflexions pourront s’ancrer tout autant au sein des sociétés contemporaines globalisées qu’à des époques plus anciennes au sein desquelles la construction des carrières de danseuses et de danseurs s’élaborait déjà dans des espaces géographiques et sociaux diversifiés (Jeschke, Decoret-Ahiha).

 

Circulation des savoirs, transmission et appropriation 

Au fil de l’histoire, divers facteurs sociaux, culturels, politiques et économiques ont favorisé des dynamiques circulatoires hétérogènes (tournées, voyage, exil, migration…) engageant des générations de professionnel-le-s de la danse à transmettre, imaginer, créer au sein de contextes sociaux et culturels différents. Leurs activités artistiques et pédagogiques ont impulsé des processus d’échange et d’appropriation ainsi que l’émergence de postures critiques et de dynamiques d’émancipation qui ont marqué l’histoire de la danse (Giersdorf, Guilbert, Manning). Il est particulièrement intéressant, dans ce contexte, d’étudier la façon dont les savoirs corporels ont circulé et la manière dont ils ont été appropriés par les individus au sein des sociétés « d’accueil ». En effet, la thématique des circulations permet certes de travailler sur les mobilités artistiques mais aussi, plus spécifiquement, de questionner « la diversité des catégories d’interactions qui permettent de “faire passer” (transmission, transfert, emprunt, échange) une connaissance d’un individu ou d’un collectif à un autre » (Moity-Maîzi). Placées au centre de l’analyse, les notions d’interactions et d’appropriation permettent de questionner concrètement la manière dont se transmettent des techniques ou des répertoires et d’envisager les transformations qui naissent de leur déploiement dans des espaces autres que ceux qui les ont vu naître. La notion de circulation permet ainsi d’insister sur les relations de pouvoir entre les individus et les cultures et sur les modalités d’appropriation des savoirs, des techniques, des valeurs mis en circulation et donc, transformés et re-signifiés (Martin ; Manuel). Plusieurs aspects peuvent ici être envisagés : le formatage plus ou moins imposé pour que les danses puissent correspondre au cadre performatif de l’espace au sein duquel se produisent les artistes (Lassibille), la négociation entre savoirs et normes distincts amenant à de nouvelles compositions (Kabir), le désir de s’engager dans des dynamiques d’appropriation de techniques et de savoirs pour « nourrir » une création envisagée comme singulière (Andrieu, Franco). Dans une perspective complémentaire, nous souhaiterions également envisager l’impact des professionnel-le-s de la danse et des savoirs dont ils sont porteurs sur les espaces géographiques et sociaux qu’ils traversent ou investissent. La notion de « matrimoine » (« patrimoine » au féminin) nous aidera à penser et valoriser la mémoire des femmes et la spécificité des modalités de transmission de leurs savoirs-danser et de leurs œuvres (http://www.matrimoine.fr ; http://www.matriarchiviomediterraneo.org). Quelle forme prend l’héritage et quelles stratégies sont adoptées pour le transmettre hors de sa terre natale ? Comment la transmission de techniques et de savoir-danser nouveaux vient bousculer les normes corporelles locales mais aussi les relations entre les sexes et les définitions des subjectivités féminines et masculines ? Comment se re-définissent les positions de pouvoir, les hiérarchies et les inégalités de genre mais aussi de statut et d’âge au sein de ces dynamiques d’appropriations croisées ? Comment se (re)composent les règles d’autorité sur les savoir-danser en circulation ?

 

Mobilités, carrières, style de vie

Choisir de faire de la danse son métier nécessite l’élaboration de « techniques de soi » (Foucault), de « style de vie » (Deleuze) intimement imbriquées à un quotidien fait de voyages, de tournées et/ou une existence marquée par la migration ou l’exil. Il peut être intéressant ici de mobiliser certains des concepts proposés par la sociologie des migrations, notamment ceux de « double absence » (Sayad) et de « double présence » (Diminescu ; Tarrius)  pour envisager les espaces réels ou symboliques occupés par ces artistes chorégraphiques mobiles. Plutôt que d’opposer ces deux modèles, il nous semble stimulant de les envisager comme les deux extrêmes d’un continuum qui dessine des postures et des styles de vie pouvant changer au cours de l’existence. Comment les artistes chorégraphiques (re)composent-ils leur subjectivité à travers le voyage, l’exil, ou la migration ? Quelles sont les dynamiques identitaires convoquées par les artistes (l’ancrage/le désancrage, l’enracinement/le déracinement, le cosmopolitisme, la multiplicité des appartenances…) ? Comment l’apprentissage de nouveaux savoirs et imaginaires corporels peut-il modifier le « sentiment de soi » (Vigarello) et les perceptions du monde ? Comment les artistes composent-ils avec des normes morales dont l’hétérogénéité va de pair avec la multiplicité des espaces culturels et sociaux traversés (Neveu Kringelbach) ? L’introduction d’un questionnement sur le genre permettra d’analyser finement la construction de ces subjectivités et des dynamiques sociales sur lesquelles elles s’appuient (Nordera). Il conviendra également d’être attentif à la spécificité de l’identité de métier et des savoirs spécifiques mis en jeu par les danseuses et danseurs dans un espace professionnel où l’investissement « corps et âme » (Bassetti, Sorignet) touche profondément la vie intime et familiale. Comment ces artistes mobiles repensent-ils-elles les modèles familiaux mais aussi les rôles et les normes associés à l’un ou à l’autre sexe (Marquié)? Ces circulations artistiques entraînent-elles la constitution de nouveaux imaginaires du féminin et du masculin (Shay, Jacotot) ?

 

Comité scientifique

Sarah ANDRIEU, Université Côte d’Azur, CTEL 


Federica FRATAGNOLI, Université Côte d’Azur, CTEL 


Laure GUILBERT, Université européenne Viadrina


Elisa LHORTOLAT, Université Côte d’Azur, CTEL

Bruno LIGORE, Université Côte d’Azur, CTEL

Hélène MARQUIÉ, Université Paris 8

Marina NORDERA, Université Côte d’Azur,
 CTEL

Camille PAILLET, Université Côte d’Azur, CTEL 


Christian RINAUDO, Université Côte d’Azur, URMIS

Nadine SIEVEKING, Georg-August-Universität Göttingen


Modalités de soumission des propositions

Les propositions de communication sont à envoyer avant le 29 mai 2017, aux formats Word et PDF, aux adresses suivantes : andrieu@unice.fr nordera@unice.fr

Le temps dévolu à chaque communication est de 20 minutes suivies de 10 minutes de discussion. Des propositions de formats différents peuvent être soumises (chercheur-artiste, artiste-chercheur, lecture-démonstration, parole dansée...). Le temps imparti ne pourra cependant dépasser 30 minutes, suivies des 10 minutes de discussion.

Le comité scientifique, après étude des propositions reçues, communiquera à tous les candidats la décision sur l’acceptation de leur communication avant le 30 juin 2017.

L’organisation du colloque prendra en charge l’accueil à Cannes (2 nuits d’hôtel avec petit déjeuner et repas de midi).

 

Fiche de soumission des propositions

  • NOM, Prénom

  • Institution de rattachement
  • Adresse électronique

  • CV (1 000 signes max., espaces compris)


  • Titre

  • Résumé (2000 signes max., espaces compris)
  • Bibliographie et sources (10 références max.)
  • Format
  • Exigences techniques

 

Bibliographie 

Agier M., 2012, « Penser le sujet, observer la frontière. Le décentrement de l’anthropologie », L’Homme, 203-204, p. 51-75.

Andrieu S., 2012, « Artistes en mouvement. Style de vie de chorégraphe burkinabè », Cahiers d’Ethnomusicologie, 25, p. 55-74. 

Appadurai A., 2001, Après le colonialisme : les conséquences culturelles de la globalisation, Paris, Payot et Rivages.

Bharucha R., 1995, Chandralekha. Woman, Dance, Resistance, New Delhi, HarperCollins.

Bassetti C., 2012, « ‘Curriculum corpi. Biografie del corpo nelle narrazioni di danzatrici e danzatori’ », in M. Gammaitoni (ed.), Per una sociologia delle arti. Storia e storie di vita, Padova, Cleup, p. 209-226.

Bench, H. & Elswit K., 2016, « Mapping Movement on the Move: Dance Touring and Digital Methods » (with Harmony Bench), Theatre Journal, 68.4, 575-596.

Bredeloup S., 2012, « Mobilités spatiales des commerçantes africaines : une voie vers l’émancipation ? » Autrepart, n°61, p. 23-39.

Capone S.,  2015, « Connexions diasporiques. Réseaux artistiques et construction d’un patrimoine culturel ‘afro’ », Les Carnets du Lahic.

Decoret-Ahiha A., 2004, Les danses exotiques en France (1880-1940), Paris, Centre national de la danse.

DeFrantz T. (ed.), 2002, Dancing Many Drums, Madison, University of Wisconsin Press.

Deleuze G., 1990, Pourparlers 1972-1990, Paris, Éditions de Minuit.

Despres A., 2011, « Des migrations exceptionnelles ? Les ‘‘Voyages’’ des danseurs contemporains africains ». Genèses 82, p.120-139.

Diminescu D., 2005, « Le migrant connecté : pour un manifeste épistémologique », Migrations Société, 102, p. 275-293.

Elswit Kate, 2017, « The Micropolitics of Exchange: Exile and Otherness After the Nation », in Martin R., Kowal R., and Siegmund G. (eds), The Oxford Handbook of Dance and Politics, New York, Oxford University Press, p. 417-438.

Fisher J. & Shay A. (eds), 2009, When Men Dance : Choreographing masculinities Across Borders, New York and Oxford, Oxford University Press.

Foucault M., 1983, « Usage des plaisirs et techniques de soi », Le Débat, 27, p. 46-72.

Franco S., 2017, « Remembering folklore, staging contemporary dance. Conceptual and methodological issues about D’après une histoire vraie (2013) by Christian Rizzo », in Veroli P., Vinay G., Borio G.M. (ed.), Music-Dance: Sound and Motion in Contemporary Discourse and Practice, Ashgate.

Giersdorf J.R., 2013, The Body of the People: East German Dance Since 1945, Madison, WI: University of Wisconsin Press.

Guilbert L., 2011, Danser avec le IIIe Reich. Les danseurs modernes et le nazisme, Bruxelles, André Versaille Editeur.

Jacotot S., 2008,  « Genre et danses nouvelles en France dans l’entre-deux-guerres », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés, 27, p. 225-240.

Jacotot S., 2013, Danser à Paris dans l’entre-deux-guerres. Lieux, pratiques et imaginaires des danses de société des Amériques (1919-1939), Paris, Nouveau Monde éditions.

Jeschke C., 2015, « Des danseuses qui écrivent. Margitta Roséri : le tour du monde de la danse », Recherches en danse, 3, http://danse.revues.org/1005.

Kabir A.J., 2014, « Oceans, Cities, Islands : Sites and Routes of Afro-Diasporic Rhythm Cultures », Atlantic Studies : Global Currents, 11-1, p. 106-124.

Knudsen J. S., 2001, « Dancing Cueca ‘With Your Coat On’: The Role of Traditional Chilean Dance in an Immigrant Community », British Journal of Ethnomusicology, 10 (2), p 61–83.

Lassibille M., 2006, « Les danses woDaaBe entre spectacles touristiques et scènes internationales : les coulisses d'une migration chorégraphique », Autrepart, 40, p. 113-129.


Manning S., 2007, « Ausdruckstanz across the Atlantic », in Franco S., Nordera, M., Dance Discourses. Keywords in Dance Research, New York, Routledge.

Manuel P., 1994, « Puerto Rican music and cultural identity: Creative appropriation of Cuban sources from Danza to Salsa », Ethnomusicology, 38/2, Spring-Summer, p. 249-280.

Marquié H., 2016, Non, la danse n’est pas un truc de filles ! Essai sur le genre en danse, Toulouse, Éditions de l’Attribut.

Marquié H., Nordera M. (dir.), 2015, « Perspectives genrées sur les femmes dans l’histoire de la danse », Recherches en danse, 3, http://danse.revues.org/986.

Martin D.C., 2014, « Attention, une musique peut en cacher une autre », Volume ! La revue des musiques populaires, 10/2, p. 47-67.

Moity-Maïzi P. (dir.), 2015, Savoirs et reconnaissance dans les sociétés africaines, Paris, Karthala. 

Neveu Kringelbach H., 2013, Dance circles. Movement, Morality and Self-Fashioning in Urban Senegal, Oxford, Berghahn.

Nordera M., 2010, « Comment construire une danseuse ? Marie Madeleine Guimard entre vie et scène », in Launay I. et Pages S. (dir.), Histoire et mémoire en danse, l’Harmattan, Paris, p. 269-84.

Olivier E., 2014, « Introduction : Composer avec le monde », Volume ! La revue des musiques populaires, 10/2, Composer avec le monde. Œuvres, auteurs et droits en tension : musiques et danses dans la globalisation, p. 7-27.

O'Shea J., 2007, At home in the world. Bharata natyam on the global stage, Wesleyan University Press, Middletown.

Rinaudo C., 2017, « Son jarocho entre Mexique, Etats-Unis et Europe. Acteurs, circuits et enjeux de la patrimonialisation réticulaire d’une pratique culturelle transnationale », Autrepart, vol. 80.

Sayad A. 1999, La double absence. Des illusions de l’émigré aux souffrances de l’immigré, Paris, Seuil.

Scolieri P., 2008, « Global/Mobile: Re-Orienting Dance and Migration Studies », Dance Research Journal, 40 (2). Cambridge University Press, p. v-xx.

Shay A., 2014, The Dangerous Lives of Public Performers: Dancing, Sex, and Entertainment in the Middle East, Palgrave Macmillan.

Shay A., 2008, Dancing Across Borders: The Americans Fascination with Exotic Dance Forms, McFarland & Co.

Sieveking N., 2016, « “C'est d'abord moi”. Performing the identity of a professional female choreographer », Journal of African Cultural Studies, p. 1-17 

Sieveking N., 2017, « La localité de l’art global. Danser au contemporain à Ouagadougou », in Sarah Andrieu et Emmanuelle Olivier (éd.), Création artistique et imaginaires de la globalisation, Paris, Hermann.

Sorignet P.-E., 2004a, « Être danseuse contemporaine : une carrière “corps et âme” », Travail, genre et sociétés, 12, p. 33-53.


Sorignet P.-E., 2004b, « La construction des identités sexuées et sexuelles au regard de la socialisation professionnelle : le cas des danseurs contemporains », Sociologie de l'Art (OPuS 5), p. 9-34.


Tarrius A., 2000, Les nouveaux cosmopolitismes. Mobilités, identités, territoires, Paris, Éditions de L’aube. 

Vigarello G., 2014, Le sentiment de soi. Histoire de la perception du corps, Paris, Seuil.