Philosophies et danses actuelles d'Afrique et de ses diasporas

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Argumentaire

Du 27 octobre au 9 novembre 2018 le Consortium universitaire Erasmus Mundus EuroPhilosophie et le Centre de Philosophie du Droit de l’Université catholique de Louvain organisent à l’Université de Toulouse Jean Jaurès, dans le cadre du séminaire de recherche « Penser les décolonisations », en collaboration avec le Festival Danses et Continents Noirs du Centre chorégraphique James Carlès, sous le titre « Corpus africana: Philosophies et danses actuelles d’Afrique et de ses diasporas » une importante rencontre internationale visant à porter au cœur de la recherche universitaire européenne; dans le domaine des Arts et des Lettres; la connaissance et l’étude de la « philosophie africana », des savoirs chorégraphiques africains et afro-descendants contemporains.

Le philosophe africain-américain Lucius Outlaw introduit la notion de « philosophie africana » en 1996, dans son ouvrage On Race and philosophy. Cette formulation vise à conjuguer plusieurs domaines culturels ordinairement traités séparément : les philosophies africaines d’une part, et les philosophies issues des diasporas afrodescendantes de l’autre (Caraïbes, Amérique du Nord, Amérique latine, Europe…). En effet, tout au long du XXe siècle se sont développés des courants philosophiques africains et afro-américains, qui demeurent méconnus en Europe, bien que des figures liées à la France telles que Césaire ou Fanon comptent parmi leurs références centrales. Le terme « africana » désigne donc l’ébauche d’un panafricanisme dans la pensée, une tentative d’embrasser la variété des savoirs, spéculations, expressions, nées de l’Afrique et de sa diaspora.

Corpus africana se donne pour tâche d’explorer et de restituer ces traditions de pensée, en se demandant comment elles ont, et vont encore, perturber les routines intellectuelles de la philosophie européenne. Car il faudra se confronter à des expériences extrêmes : l’esclavage, la traite, la colonisation. Ces questions, centrales dans les philosophies de Frantz Fanon et de Steve Biko comme dans la théologie de la libération noire, ont été récemment réactualisées par le jeune, mais déjà influent, courant critique de l’afro-pessimisme états-unien. La philosophie africana commence, non par l’émerveillement, mais par l’amère douleur d’un constat historique. Tout.e africain.e, tout.e afrodescendant.e, est issu.e d’un peuple qui a vu l’humanité de ses ancêtres contestée et niée par la philosophie, la théologie, l’économie politique, la psychiatrie et le droit européens. Le rapport à l’Afrique dévoile que, depuis l’époque moderne, ce que signifie être humain ne va pas de soi. C’est pourquoi, comme l’a souligné Lewis R. Gordon, la question anthropologique, périphérique dans la philosophie européenne, fut toujours centrale dans la pensée africana : elle répond aux enjeux du racisme et de la déshumanisation auxquels furent confronté.e.s les Africain.e.s et les Noir.e.s. Mais cette « récusation originaire de l’humain dans l’Africain » (Achille Mbembe) aboutit à l’un des plus profonds paradoxes de la culture moderne. Comme l’écrit Aimé Césaire dans son « Discours sur la négritude », les Noir.e.s appartiennent tou.te.s « d’une manière ou d’une autre à des groupes humains qui ont subi les pires violences de l’histoire, des groupes qui ont souffert et souvent souffrent encore d’être marginalisés et opprimés ». Or, du blues au jazz, du rock & roll au hip-hop, du reggae, de l’afro-beatz, afro trap au grime, les populations d’ascendance africaine sont également à la source des principales cultures populaires qui, en contexte urbain, ont fait la modernité musicale et artistique du Nord-Monde. Toutes naissent de la créativité afrodescendante et « célèbrent l’enracinement de l’esthétique dans les autres dimensions de la vie sociale » (Paul Gilroy).

Née du désastre et de la déshumanisation des corps courbés par la colonisation et la traite, la philosophie africana témoigne d’une force inébranlable et d’un effort pour penser et recréer l’humanité à la limite, au bord du précipice de la zone du non-être. Elle partage de ce fait avec la danse contemporaine africaine et caribéenne une même origine et un même objectif : portant plantée en soi, la mémoire du viol des corps, elle n’ajoute pas à la fiction hégémonique d’un ciel universel des idées éternelles applicables à tout va, mais signifie à même l’espace-temps de l’environnement immédiat de ses auteur.e.s et des situations instables qui sont les leurs, à seul fin de rétablir une verticalité, d’affirmer la dignité retrouvée des corps. Philosophie et danse africana œuvrent ensemble à la résurrection d’une humanité niée, à la réinvention de soi et d’une histoire collective dérobée, à l’ouverture d’un espace spirituel propre, par la création d’un nouveau corpus à écrire à l’encre indélébile de la sueur et du sang des corps racialisés, en mots et en concepts comme en mouvements et en états de corps – pour faire exister un corps mémoire (Germaine Acogny, Qudus Onikeku), un corps percept, un corps créole, haïtien, guadeloupéen (Léna Blou)… une corporéité différenciée qui fasse sens à tous les corps.

Alors que l’administration disciplinaire de la philosophie conforme au modèle de l’Université occidentale coloniale, fondée sur la seule économie du prestige, oppose la pratique littéraire et théorique à la pratique corporelle, aboutissant à ne plus faire de la philosophie qu’une « des principales instances de légitimation et d’exercice effectif du pouvoir et de la domination » (Fabien Eboussi Boulaga), la pensée africana, notamment inspirée par la philosophie yoruba, ne sépare pas la connaissance et la réparation de l’ordre social et cosmique de la connaissance pratique du vocabulaire chorégraphique permettant de nourrir l’œil des siens par la mise en corps d’un spectacle créant la beauté sans l’hériter passivement d’un maître prescripteur. Les écoles chorégraphiques africana, comme « L’école des sables » de Germaine Acogny (la mère de la danse africaine contemporaine) ou le Centre de Danse et d’Etudes Chorégraphiques de Léna Blou à Pointe-à-Pitre, sont des écoles philosophiques pour la vie qui délivrent à leurs élèves la science, inédite dans l’enseignement européen, des gestes de l’adaptation critique à un monde adverse. Contrairement à la pratique scolaire européenne qui comprend la tradition, sa propre tradition, comme des formes et des contenus de savoir à transmettre sans changement – sans autre changement que ceux qu’y introduit une exégèse plus essentielle, mieux apte à en fixer immuablement l’identité –, les danses actuelles d’afrique et ses diasporas, loin des stéréotypes exotiques et folkloriques, mobilisent leurs traditions pour ce qu’elle ont toujours été : des principes actifs de métamorphose, d’improvisation et de contextualisation ; et si elle hybride et métisse, c’est entre toutes les formes mobiles de l’art africain et diasporique qu’a lieu ce métissage ; c’est déjà métissée de narrativités africaines, de capoeira, de hip-hop, de danse gwo-ka, d’afro Trap… qu’elle aborde sa relation au vocabulaire occidental de la danse contemporaine pour œuvrer à ce devenir Afrique du Nord-Monde dont est exemplaire ce que l’écrivaine franco-camerounaise Léonora Miano appelle la condition « afropéenne ».


Intervenants invités (liste en cours d’élaboration) :

  • Germaine Acogny
  • Mehdi Alioua
  • Mohammed Ali Benmakhlouf
  • Jean-Yves Blot
  • Florence Boyer
  • Maria Mercedes Campo
  • Thomas De Frantz
  • Elsa Dorlin
  • Fabien Eboussi
  • Lewis Gordon
  • Laënnec Hurbon
  • Kiswendsida Parfait Karobé
  • Nadia Yala Kisukidi
  • Achille Mbembe
  • Bernardo Montet
  • Qudus Onikeku
  • Robyn Orlin
  • Muriel Plana
  • Salia Sanou
  • Rita Segato
  • Guillaume Sibertin-Blanc
  • Nelson Maldonaldo Torres
  • Elise Van Haesebrock
  • Françoise Vergès
  • Abdourahman Waberi
  • Zora Snake

Organisation

Corpus africana, consistera dans un ensemble de conférences données par des philosophes, des écrivain.e.s et des chorégraphes, d’ateliers théoriques et de pratique chorégraphique encadrés par des chercheur.e.s et des artistes, de spectacles de salle et de rues où se produiront des compagnies chorégraphiques et théâtrales porteuses de formes afrodiasporiques. Un cycle de projections de cinéma documentaire africanaet de cinéma afro-brésilien, ainsi qu’un atelier d’analyse des techniques du documentaire engagé seront proposés aux participants de la rencontre. Le programme complet sera publié et régulièrement mis à jour sur cette page.

Un libre accès au stage d’automne « les techniques fondatrices » du Centre James Carlès sera offert en gospel et afro-beatz à une soixantaine d’étudiant.e.s (de la licence au doctorat) participant à Corpus africana du 27 au 31 octobre. Les conditions d’inscription seront publiées courant mai sur cette page.

Modalités de participation

Les propositions de communication dans les ateliers peuvent être encore adressées à corpus.africana@gmail.com jusqu’au 15 septembre 2018.

Chaque contribution aux échanges au sein de l’atelier durera entre 15 et 20 mn et portera sur un corpus chorégraphique ou philosophique africana. Une version plus longue de l’intervention pourra être adressée séparément pour publication sur le site Corpus africana (en création) et en vue des actes de la rencontre. Les conférencier.e.s invité.e.s, philosophes ou chorégraphes, dont la liste sera publiée sur cette page début avril, encadreront les ateliers.

Un atelier spécifique sera consacré à l’œuvre de Germaine Acogny.

Organisateurs

  • James Carlès, Jean-Christophe Goddard (UT2J)
  • Marc Maesschalck (CPDR-UCL)

Comité d’organisation

  • Norman Ajari,
  • Lina Alvarez,
  • Lucie Baudet,
  • Hourya Bentouhami,
  • Anne Coignard,
  • Loreline Courret,
  • Marion Detienne,
  • Christian Alain Djoko,
  • David Fimiez,
  • Christiane Fioupou,
  • Emmanuel Manteau,
  • Alexandra Mönkemöller,
  • Gabriel Rivière.

Programme

27/10/18

Soirée d’ouverture – Centre James Carlès 

Conférence de presse avec présentation de la programmation générale et Buffet offert

Performance de Snake Zobel place du Capitole : « Transfrontalier »

29/10/18

Centre culturel – Théâtre des Mazades

Conférences (9h00-12h30) :

Achille Mbembe : Philosophie de la musique et politiques de la divination dans les systèmes africains de pensée

Elsa Dorlin : Phénoménologie de la résistance/chorégraphie de la puissance : de l’archive des corps à corps au syncrétisme de l’autodéfense caribéenne

Robyn Orlin

Ateliers:

13h00-19h00: Stage des techniques fondatrices des « danses noires ».

15h00-17h30 : Achille Mbembe : Corps dansant, corps possédé

Spectacle (soirée) :

Concert acoustique Evalem Picka

Petite forme par Robyn Orlin

30/10/18

Centre culturel – Théâtre des Mazades

Conférences (9h00-12h00) :

Mehdi Alioua : Les migrations africaines à l’épreuve de la frontérisation européenne : de l’errance organisée à la consistance cosmopolitique ?

Rita Segato : An Exercice of Reciprocal Exegesis : What Africa tells the West in Brazil

Bernardo Montet

Ateliers :

13h00-19h00: Stage des techniques fondatrices des « danses noires ».

Spectacle (soirée) :

Performance de Snake Zobel : « Le départ » ; suivie d’un entretien avec Muriel Plana autour de « la poétique du corps politique comme point de vue » – Lieu : Centre culturel – Théâtre des Mazades

31/10/18

Centre culturel – Théâtre des Mazades

Conférences (9h00-12h00) :

Marc Maesschalck

Lewis Gordon : Philosophy and Decolonization in Africana Philosophy

Fabien Eboussi Boulaga : Le temps à venir

Ateliers :

13h00-19h00: Filage des spectacles de la soirée

Spectacle (soirée) :

Restitution de l’atelier de Bernardo Montet 

Restitution du stage des techniques fondatrices des « danses noires »

Solo de Bernardo Montet

01/11/18

Université Toulouse 2 / Centre James Carlès

Conférences

9h00-13h00 – Université Toulouse 2, Maison de la Recherche, amphi F417

Laënnec Hurbon : L’esclavage et son héritage dans les Amériques

Jean-Yves Blot : Le Voodoo haïtien, quelles clés anthropologiques?

Dénètem Touam Bona : Le pays en dehors : corps et territoires utopiques des Amériques noires

Léna Blou

Ateliers

14h00-17h30 – Université Toulouse 2 – Maison de la Recherche

Laënnec Hurbon, Jean-Yves Blot et Marc Maesschalck (salle E411) : Les sciences sociales et la décolonisation de la Caraïbe

Rita Segato (salle E412) : Decolonial critique  avant la lettre: State and patriarchy  underminded in the Afro-Brazilian religious codex

Elsa Dorlin (amphi F417) : Éthiques et politiques martiales des corps : mémoires des combats et arts d’autodéfense afrodescendants (Antilles-Guyane)

Master Class de Léna Blou : 13h00-17h00 – Centre James Carlès

Spectacle (soirée) – Université de Toulouse 2 – La Fabrique

Restitution Master Class de Léna Blou 

La Techni’ka expliquée au public (historique du Gwoka, vidéos, interventions)

02/11/18

Université Toulouse 2 / Théâtre des Mazades

Conférences (9h00-12h00) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, amphi F417

Guillaume Sibertin Blanc : Black dolls et masques blancs : réflexions à partir de la collection de Deborah Neff

Table ronde autour de Germaine Acogny, avec James Carlès, Snake Zobel et Elise Van Haesebrock : Politiques des danses noires

Ateliers (14h00-17h30) :

Lewis Gordon et Norman Ajari : An Introduction to Africana Philosophy

Mehdi Alioua : Migrations, frontières et consistance cosmopolitique : capter une Afrique en mouvement

Guillaume Sibertin-Blanc et Loreline Courret : Les Anti-Oedipes africains. Autour des figures et des enjeux des anthropologies africaines dans l’oeuvre de Deleuze et Guattari

Master Class de Germaine Acoigny (13h00-17h00)

Spectacle (soirée) :

Petite forme de Germaine Acoigny

Louis Sclavis, Jean-Paul Delore et Sebastien Boisseau : « Langues et lueurs »

03/11/18

Quartier du Mirail / ESAV / Centre James Carlès

09h00-19h00 : Journée Cinéma documentaire africain en coopération avec l’ESAV  – École Supérieur d’Audio-Visuel (ESAV) – Toulouse

Programmation provisoire:

Galadio Kaboré, Burkina Faso, « Place à la Révolution »,

Dieudo Hamadi, RDC,« Kinshasa Makambo »

Emmanuel Manteau, République du Congo, « Centimètre par centimètre »

Lucas Thétry-Rivière, Ile de la Réunion, « Ansam »

09h00-12h00 – Centre James Carlès : Master Class avec Snake Zobel

Performances (après-midi et soirée) – Quartier du Mirail

Restitution du Master Class avec Snake Zobel et performance de Snake Zobel « Transfrontalier »

05/11/18

Université Toulouse 2 / Centre culturel Alban Minville

Conférences (8h30-12h30) – Université Toulouse 2, Maison de la Recherche, amphi F417

Nelson Maldonado Torres : Philosophy and dance. Decolonial thinking and decolonial aesthetics.

Norman Ajari : Afro-décolonial

Abdourahman Waberi : Vertus de l’afrofuturisme

Ateliers (14h00-17h30) – Université Toulouse 2 – Maison de la Recherche

Nelson Maldonado Torres (salle E412): Decolonial thinking and decolonial aesthetics

Norman Ajari (salle E411): Afro-pessimisme

Abdourahman Waberi (Amphi F417): Afro-futurisme

Spectacle (soirée) – Université Toulouse Jean Jaurès – La Fabrique

Psaumes#2 – La tristesse du roi – H. Maalem pour et avec James Carlès

Après-midi et soirée – Centre culturel Alban Minville

Programmation sur 3 séances d’un film de l’Association Temps Kono, « Dance for change », de la réalisatrice Cécile Thery. En présence de la réalisatrice pour un échange autour de la création contemporaine en Afrique. – 15h-17h – 18h-20h – 21h-23h

06/11/18

Université Toulouse 2 / Centre culturel Henri Desbals

Conférences (8h30-12h30) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, amphi F417

Françoise Vergès : Maloya pour la liberté

Hourya Bentouhami :Le geste et la parole: l’archive impossible des corps marrons ?

Florence Boyer

Ateliers (14h00-17h30) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche

Françoise Vergès et Hourya Bentouhami (Amphi F417) : Féminisme politique décolonial

Florence Boyer (salle E412)

Spectacle (soirée) – La Fabrique, Université Toulouse Jean Jaurès

Psaumes#2 – La tristesse du roi – H. Maalem pour et avec James Carlès

Concert (soirée)  – Centre culturel Henri Desbals

Léontina Fall

07/11/18

Université Toulouse 2 / Centre culturel Henri Desbals

Conférences (8h30-13h00) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche – salle D29

Nadia Yala Kisukidi : « Miracle grec » et « Egypte philosophique » : l’historiographie philosophique et le fétiche de l’origine

Lionel Arnaud : Entre Négritude et Créolité : (ré-)interprétations philosophiques et usages politiques des danses Danmyé-Kalennda-Bèlè en Martinique

Christiane Fioupou : Danse et transe dans le théâtre nigérian

Thomas DeFrantz

Ateliers (14h00-17h30) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche

Nadia Yala Kisukidi (salle D29): Le corps noir : race, mémoire et symbole

Lionel Arnaud (salle E412) : Négritudes, corps et résistances au XXIe siècle

Christiane Fioupou (salle E411) : La transe dans le théâtre et la danse africaines

Spectacle (soirée) – Université de Toulouse 2 – La Fabrique

« Machin la Hernie », texte Sony Labou Tansi, mise en scène Jean-Paul Delore, avec Dieudonné Niangouna

Concert (soirée) – Centre culturel Henri Desbals

Rencontre d’auteurs (cellule chorégraphique James Carlès)

Lecture du Cahier d’un retour au pays natal de Césaire (Trio Madrépore avec Edmony Krater (Percussions et trompette) – Christophe Montrose (Récitant) – Frank Souriant (Piano et percussions)

08/11/18

Université Toulouse 2 / Centre culturel Henri Desbals

9h00 – 12h00  – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, salle D29

Projection de « Je mourrai vivant », film documentaire sur Sony Labou Tansi de Julie Peghini  suivie d’un échange avec la réalisatrice et Nicolas Martin-Granel.

13h00 – 18h00 – Luttes des communautés afro-descendantes en Amérique Latine – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, salle D29

Luttes afro-colombiennes pour la terre (13h00-14h30) :

Maria Mercédes Campo : Luttes anti-patriarcales et anti-racistes à l’intérieur des mouvements sociaux

Lina Alvarez : Traditions critiques et Proceso de Comunidades Negras

Projection du documentaire d’Attilio Bernasconi : Tierra Negra. Viaje en territorio Afrocolombiano

Mouvement des mères dans les favelas de la périphérie de Rio (15h00-18h00) :

Projection de Nossos Mortos Têm Voz (Nos morts ont une voix) de Fernando Sousa et Gabriel Barbosa

Spectacle (soirée) – Centre culturel Henri Desbals

Conférence dansée de Thomas DeFrantz

Junior Ballet Occitanie

09/11/18

Université Toulouse 2 / Centre culturel Antigone

Conférences (8h30-11h30)  – Université Toulouse 2, maison de la Recherche, salle D31

Ali Benmakhlouf : La validation du savoir: d’Averroès à Léon l’Africain

John O. Perpener : The Political and Social Imperatives of African-American Concert Dance

Funmi Adewole : Choregraphy Africana and the philosophies of storytelling

Ateliers (14h-17h30) – Université Toulouse 2, maison de la Recherche

Ali Benmakhlouf (salle E411) : Ibn Khaldun: Penser la civilisation à partir de l’Afrique du Nord

John O. Perpener (salle E412) : The Spiritual, Political, and Social Imperatives of African Diaspora Dance

Spectacle (soirée) –  Centre culturel Altigone

Gospel River#2 avec Emmanuel Pi Job, [et Guest]

Clôture : Connexion Café

 

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